Indonésie, le plus vaste archipel sur terre

Nous nous trouvons désormais sous le niveau de l’Equateur. Ce pays, composé de 17 000 îles, est le plus grand archipel du monde. Situé entre l’Asie et l’Océanie et entouré de l’océan Indien et de l’océan Pacifique, il compte plusieurs îles connues comme Sumatra ou encore Java… nous avons opté pour Bali.

Legian

Dès le premier soir, nous découvrons le nasi goreng, riz frit accompagné d’échalote, d’ail, de tamarin et d’autres ingrédients comme un œuf et du poulet. Nous apprécions déjà la nourriture locale. Notre hôtel est situé non loin de la mer, alors nous décidons d’y aller. Nous ne sommes qu’à moitié surpris quand nous voyons les déchets joncher le sol, rejetés par les vagues de mèr(e) nature…

En marchant dans la rue, nous constatons qu’il y a beaucoup d’Australiens dans les bars. Par terre, des offrandes colorées sont disposées. Un soir, tandis que nous sommes en train de diner, il se met à (énormément) pleuvoir. Et à Bali quand il pleut, il pleut. C’est notre première grosse pluie du voyage : on doit marcher une demi-heure sous la pluie et nos baskets sont plongées dans l’eau tellement celle-ci est haute par endroit. Ce qui nous fait rire, ce sont les commerçants qui essayent de nous vendre des parapluies. Trempés pour trempés, il est malheureusement trop tard. En rentrant, nous lavons nos vêtements, espérant notamment que nos chaussures soient sèches le lendemain.

Jimbaran

Nous descendons plus au sud et dormons dans une adorable cabane en bois balinaise. Cette maison d’hôtes possède seulement quelques logements dans un cadre arboré, ce qui rend le lieu convivial. On ne manquera pas de profiter de la piscine dans ce lieu relaxant. Un soir, nous écouterons même la pluie tombée sur le toit, rendant l’ambiance très « cocooning ».

Nous décidons de louer un scooter pour sillonner l’extrême sud de l’île et profiter de ses plages. Rien à voir avec celle vue précédemment, puisque celle que nous découvrons, Melasti Beach, est très belle (et aucun déchet en vue).

Sidemen

Nous remontons vers le nord, cette-fois ci vers l’est, plus dans les terres, dans un village balinais encerclé de larges rizières. En arrivant au village, nous tombons sur une cérémonie religieuse. Vêtus de blanc et souriants, il s’agit en fait de funérailles. Dans la religion hindoue, ce moment est festif et célébré par ce rituel qui a pour but d’honorer l’âme du défunt.

Notre taxi nous dépose devant notre nouveau lieu de vie et nous arrivons dans un cadre enchanteur, où une piscine se cache au milieu d’une végétation luxuriante. « Welcome » est inscrit sur notre lit, avec de petites fleurs. Certaines chambres sont sur pilotis. Le ciel est gris mais le cadre est incroyable. Le dépaysement, lui, est total.

Un matin, nous nous levons tôt pour profiter d’un lieu. Il est 6h40 et nous prenons la route en scooter. Le paysage défile, avec ses rizières. Nous voici arrivés au point de départ d’une cascade. L’ascension est facile et nous avons les lieux rien que pour nous. La sensation est incroyable, la vue d’en haut surplombe une nature verdoyante ; sous nos yeux, ce paysage idyllique nous émeut. Sur la route du retour, nous nous arrêtons au bord d’une rizière. Encore une fois, le paysage est magnifique. Le dernier jour justement, nous décidons de les voir de plus près. Nous vivons un moment suspendu pendant cette balade, où le vent berce une musique qui joue au loin. Pour notre dernier jour à Sidemen, nous déjeunons dans un petit restaurant où le propriétaire parle même français. Et on se régale : ayam manis pour moi, mie goreng pour Soso, fried banana et pancakes balinais à la coco pour nous, on est rassasié.

Mont Batur

Direction Kintamani, pour passer une nuit près du Mont Batur et son lac. C’est l’un des deux volcans actifs de Bali. La dernière éruption a eu lieu en 2000. Sur la route, on aperçoit des roches volcaniques. Ce n’est ni plus ni moins que les restes de la dernière éruption. Ces roches magmatiques résultent du refroidissement rapide de la lave.

Les deux jeunes qui s’occupent de l’hôtel échangent pas mal avec nous. Le soir, ils nous prêtent gentiment un scooter, pour que l’on puisse aller diner (l’hôtel étant loin de tout). Une demi-heure de route nous attend et le temps se gâte de plus en plus. On trouve un lieu où manger (on se retrouve parmi des locaux qui ne parlent pas un mot d’anglais) pendant que la pluie commence à s’abattre sur nous. Après le repas, on remonte sur le scooter, déjà trempés. S’en suivent 30 très longues minutes, dans le froid, avec nos kawets, dans un espèce de brouillard. En rentrant, la nuit étant bien tombée, les gars s’étaient un peu inquiétés de ne pas nous voir revenir. On finit par se retrouver tous ensemble autour d’une bière, discutant de notre voyage, de leur vie et de la culture balinaise. On apprend par exemple que le salaire mensuel est de 120€ et que les Balinais ne comptent pas leurs heures. Nos hôtes maîtrisent bien l’anglais et connaissent même quelques mots de français, les échanges sont fluides. Le lendemain, l’un d’entre eux nous amènera à notre prochaine destination, nous faisant visiter une exploitation de café sur la route. C’était intéressant de voir comment est produite cette boisson que nous consommons quotidiennement dans le monde.

Ubud

Après le calme de Kintamani, le dynamisme d’Ubud, la capitale culturelle de l’île. Seule île à majorité hindoue en Indonésie, nous voyons beaucoup de temples et on se rend compte que c’est le cas partout sur l’île, qui en compte 10 000, chaque village en possédant au moins trois. Notre hôtel est chouette, avec piscine et bon petit-déjeuner, et est bien situé dans la ville, à proximité de tout, ce qui nous permet de tout faire à pied. Cela ne nous empêche pas de relouer un scooter pour aller nous baigner dans une cascade, celle de Suwat. On a beaucoup aimé cette ville vive aux nombreuses boutiques et restaurants.

Kuta

Dernière étape, avant de quitter l’île ; nous nous rapprochons de l’aéroport. On en profite pour se faire chouchouter : d’abord avec un massage aux pierres chaudes, sans doute le meilleur que j’ai pu faire. La douceur, les odeurs, l’atmosphère, tout y est pour profiter de cette heure et demi en toute paisibilité. C’est une première pour nous et on a adoré. Et puis on remet ça quelques jours après. Cette fois-ci, après avoir choisi notre huile de massage, on nous dirige dans une pièce qui ne sera rien qu’à nous pendant 2h30. Après notre massage balinais, on se retrouve dans un jacuzzi moussant avec des pétales de fleurs à siroter un thé, dans notre bulle. Comme ça fait du bien.

C’est sur ces notes relaxantes que nous clôturons notre escapade sur l’île. Le 13 avril, nous quittons le sud-est du continent et mettons le cap plus au nord.

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